Industrie chimique

La question se pose : cette ruée vers ce « nouvel or noir » que serait l’hydrogène vert constitue-t-elle une véritable rupture technologique ? Ou assistons-nous à un énième épisode de frénésie technologique, promis à retomber une fois l’euphorie dissipée ? Si la transition énergétique fait naître des rêves de nouvelles énergies vertes, certaines de ces promesses se sont révélées coûteuses et inadaptées. La bulle du solaire thermique dans les années 1970 ou encore celle du biocarburant à base d’algues en sont des exemples récents. Si l’hydrogène vert semble aujourd’hui susciter une effervescence mondiale, n’est-il qu’une « mode » vouée à un destin similaire ou bien est-il le tournant décisif que l’on espère ?

Le secteur de l’hydrogène est une filière industrielle stratégique qui présente de nombreuses perspectives de recrutement dans les décennies à venir. Panorama de l’évolution des offres en fonction des spécificités territoriales d’après l’étude DEF’Hy : projet piloté par France Hydrogène et réunissant l’AFPA, EIT Innoenergy, Pôle emploi, RCO-le Réseau des Carif-Oref et Adecco Digital France.

Les promoteurs de l’hydrogène le présentent souvent comme une pièce maîtresse de la transition, notamment à travers des métaphores comme les « couleurs » verte ou bleue pour la présenter sous un jour décarboné. La molécule a certes un rôle à jouer, mais elle est souvent présentée sous un jour bien trop optimiste, explique dans cet article Aurore Richel, docteure en sciences chimiques et spécialiste de la chimie verte et des ressources renouvelables.

Alors que la concertation continue autour du projet de bioraffinerie de Futerro à Port-Jérôme-sur-Seine, le groupe belge, leader dans la production d’acide polylactique (PLA), lance le recrutement du directeur de sa future usine, où devraient être créés 250 emplois directs et 900 emplois indirects.

France gaz a pour vocation de favoriser le développement de l’industrie du gaz. Plus que jamais, la filière va avoir besoin de nouveaux talents pour répondre à un enjeu majeur : réussir sa transition énergétique pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.