Pour atteindre le « zéro émission nette » d’ici à 2050, l’industrie verrière investit massivement dans des technologies innovantes. Les fours électriques et hybrides sont au cœur de cette transition, mais d’autres solutions existent, telles que l’écoconception et le réemploi des contenants.
Le 19 mars dernier, à l’invitation de la Fédération des industries du verre, les acteurs du secteur se sont réunis pour échanger à propos de la décarbonation de leurs activités. « L’industrie du verre est intensivement énergivore et particulièrement dépendante du gaz, a rappelé Jacques Bordat, président de l’organisation. Le défi est de remplacer les énergies fossiles pour aller vers l’électrification. C’est un bond technologique qui implique des engagements lourds et massifs. Nous n’avons pas de temps à perdre et nous devons effectuer les bons investissements. »
En effet, dans un rapport publié en octobre 2024, la Fédération européenne des industries du verre d’emballage (Feve) dresse un état des lieux précis. En Europe, cette filière repose sur 162 usines et emploie directement ou indirectement 125 000 personnes. En France, elle compte 20 000 salariés, plus de 40 sites et près de 80 fours verriers. Elle est indispensable à de nombreux secteurs, de l’alimentation aux cosmétiques en passant par la pharmacie. Pourtant, 80% de ses émissions directes proviennent de la combustion de gaz naturel. Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, un effort massif d’investissement est nécessaire.
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Article disponible en intégralité ici : Comment le verre se décarbone
Publié le 30 avril 2025, par Quentin Paillé / Crédit photo : ©Verallia