L'UIMM à Cherbourg-en-Cotentin - Crédit photo : S. Lemaire, France télévisions

En Normandie, des domaines embauchent plus que d’autre. C’est le cas de l’industrie, portée par les entreprises de la construction navale, du nucléaire ou de l’éolien. Malgré des salaires plus élevés que la moyenne et les conditions de travail plutôt bonnes, le secteur peine à recruter. On vous explique.

Percevoir un salaire 25% plus élevé que dans une autre filière. Cette promesse qui se mesure en monnaie sonnante et trébuchante pourrait suffire à souligner l'attrait des métiers du monde industriel. Ainsi, un soudeur débutant peut espérer toucher 1 900€ brut, un professionnel confirmé fort d'une maîtrise technique avancée pourrait toucher jusqu'à 4 000€ par mois.

Autres atouts soulignés par Lucie Fleury, directrice générale du pôle de formation UIMM Grand-Ouest (Union des industries et des métiers de la métallurgie). "L'évolution de carrière est possible, on peut passer du poste d'opérateur ou conducteur de ligne à celui de manager. Les passerelles sont nombreuses et les compétences acquises sont transposables d'une industrie à l'autre." (...)

Cette info en bref : 

  • En Normandie, l’industrie recrute massivement. La construction navale, le nucléaire et l’éolien créent de nombreux postes, avec des salaires et avantages supérieurs à la moyenne.

  • Les entreprises industrielles modernisent leurs outils (robotisation, commandes numériques, haute technologie), ce qui transforme les métiers et augmente les besoins en compétences techniques nouvelles.

  • Malgré une offre allant du CAP à l’ingénieur, les formations normandes ne couvrent pas les besoins des industriels, tant pour la formation initiale que pour la reconversion.

  • L’industrie souffre encore d’une image dépassée auprès des jeunes et de leurs familles, malgré des métiers désormais technologiques et moins pénibles.

  • La pénurie de main-d'œuvre est amplifiée par la démographie. Le faible chômage en Normandie, la mobilité des salariés et la baisse du nombre de jeunes formés renforcent les difficultés de recrutement, en particulier pour les ouvriers qualifiés.

Article disponible en intégralité : Ce secteur qui recrute peine à séduire malgré des salaires allant jusqu'à 4 000 euros pour un technicien confirmé

Publié par Stéphanie Lemaire
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Auteur
Stéphanie Lemaire