Miguel Vidal, Fabien Gloaguen et Pascal David, syndiqués chez FO et salariés de Renault, devant le site de Sandouville. | OUEST-FRANCE

Le groupe Renault compte deux sites clefs en Normandie : celui de Cléon, près de Rouen, et Sandouville, près du Havre (Seine-Maritime). Les deux usines sont directement impactées par l’interdiction de la vente des moteurs thermiques neufs, décidée par l’Union européenne, d’ici 2035. Alors que les moteurs électriques demandent moins de main-d’œuvre, plusieurs syndicalistes expriment leurs craintes face à l’avenir, dont les contours demeurent incertains.

« Inquiétudes », « incertitudes ». Voilà les deux mots qui reviennent en boucle lorsque l’on échange avec Pascal David, Fabien Gloaguen et Miguel Vidal, délégués syndicaux Force ouvrière (basés à Sandouville, pour les deux derniers, où FO est majoritaire). Tous trois ont plus de vingt-cinq années au compteur chez Renault. Des crises, ils en ont vu passer. « Mais quand ça arrivait, on se disait qu’on allait se rattraper au prochain modèle », se souvient Pascal David.

Cette crise-là, les syndicalistes la vivent différemment. Avec l’arrivée de l’électrique (et l’interdiction de la vente de véhicules

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Article disponible en intégralité ici : Renault. Avec le passage à l’électrique, les syndicats craignent des pertes massives d’emplois

Publié le 4 mai 2025, par Clémentine LE RIDÉE / Crédit photo : Ouest-France

 

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Clémentine LE RIDÉE