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À l’occasion de la rentrée économique, la délégation Fécamp Port-Jérôme-sur-Seine a réuni les chefs d’entreprise pour évoquer les enjeux de demain : intelligence artificielle, décarbonation. Sans oublier la formation, sur laquelle l’institution ne cesse de mettre l’accent.

La Normandie est la première région énergétique de France, dominée par le nucléaire mais en pleine diversification vers les renouvelables, dont la production a doublé en dix ans.

Cherbourg, Le Havre, Rouen et Dieppe. Quatre bassins d’activité, quatre territoires qui concentrent 70% des emplois énergie normands. Derrière des chiffres impressionnants, une réalité bien ancrée : la Normandie forme, produit et innove.

Développer, valoriser et soutenir la compétitivité du territoire par l’innovation, comptent parmi les ambitions de Caux Seine agglo. Engagé de longue date dans la décarbonation et la circularité, le territoire développe de nouvelles filières d’avenir, comme le recyclage des plastiques, sur lequel il est pionnier*, mais aussi le textile.

Le Conseil communautaire du Vexin normand a signé un accord avec la société LENEO, producteur d'énergies renouvelables, pour la reprise des anciennes forges de Dangu.

Pour l’usine Chapelle-Darblay, à Grand-Couronne, l’été démarrait avec une bonne nouvelle : le ministère de l’Industrie s’engageait à soutenir sa relance. La démission du gouvernement rebat les cartes.

Caux Seine développement a obtenu cet été la labellisation Technopole by Retis. Elle reconnaît la qualité du tissu local en matière d’innovation et des échanges entre ses différents acteurs.

Racheté en 2019 par TotalEnergies, le site Synova de traitement de matières plastiques a fait l’objet de gros investissements. 95% de la production de l’usine de Tillières-sur-Avre, sont destinés aux constructeurs automobiles, le groupe Renault en tête, qui intègre 20% de recyclé dans ses véhicules.

La consultation publique sur le projet Axe Seine d’Air Liquide entre dans sa dernière ligne droite. À Saint-Jean-de-Folleville, l’industriel prévoit d’installer un centre de conditionnement d’hydrogène renouvelable.

Pour transformer l'approvisionnement énergétique de la papeterie de son site rouennais, la fabricant d'emballages DS Smith investit 90 millions d'euros. L'objectif de l'industriel anglais est de remplacer l'utilisation du charbon pour réduire les émissions de CO2 de près de 100 000 tonnes par an.