C’est l’un des géants discrets de l’industrie pharmaceutique dans la métropole de Rouen : le sud-africain Aspen, à Notre-Dame-de-Bondeville. Avec 856 emplois (précaires inclus), il s’agit d’une locomotive du secteur mais des difficultés économiques l’ont fait sortir de la voie et, selon un syndicat, la direction de l’entreprise a annoncé une forte diminution de la voilure qui devrait se traduire par la suppression de 110 emplois précaires (intérimaires, prestataires, CDD) dès décembre 2025 et un plan de rupture conventionnelle collective pour 90 salariés en CDI en 2026.
Un site qui avait beaucoup investi avant le Covid
« Au total, ce sont 200 emplois, 200 familles », regrette la CGT par la voix d’Emmanuelle Haté et Sylvain Payen, tous deux délégués syndicaux mais dont l’organisation est minoritaire au sein de l’entreprise. « C’est un coup dur pour la vallée du Cailly, d’autant qu’il y a quelques mois on annonçait la fermeture de l’entreprise Legrand à Fontaine-le-Bourg. »
Pour rappel, Aspen est un groupe sud-africain fournisseur de produits pharmaceutiques. Avant le Covid, l’entreprise avait beaucoup investi sur le site, soit 100 M€ dont 65M€ pour la construction du bâtiment Thor inauguré en 2019 par la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher.
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Article disponible en intégralité ici : Près de Rouen, Aspen envisage de supprimer 200 emplois dans l’industrie pharmaceutique
Mis en ligne le 8 août 2025, par Benoît Marin-Curtoud / Crédit photo : Paris-Normandie