Avec sa forme qui évoque celle d’un navire en bord de Seine, elle fait partie depuis maintenant vingt ans du paysage industriel de Port-Jérôme. L’usine Ecostu’air, qui traite chaque année 216 000 tonnes de déchets, se veut la dernière étape pour les déchets de « la poubelle noire », ceux qui ne peuvent pas être recyclés. Pour autant, leur traitement vise la plus grande utilité possible, notamment à travers la production d’énergie.
« L’incinération des déchets génère de la chaleur que nous transformons en électricité, explique Elsa Montfort, du Syndicat d’Élimination et de Valorisation Énergétique des Déchets de l’Estuaire (SEVEDE), propriétaire de l’usine. Nous produisons suffisamment d’électricité pour être autonomes, et pour en vendre à EDF ». La valorisation énergétique se fait aussi via le réseau de vapeur. Une vapeur d’eau produite elle aussi par la chaleur due à la combustion des déchets, puis acheminée par un réseau de canalisations jusqu’à l’usine Tereos située sur la zone industrielle.
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Article disponible en intégralité ici : À Port-Jérôme, cette usine traite les déchets non recyclables de 246 communes
Publié le 28 avril 2025, par Romain Huynh / Crédit photo : SEVEDE