La start-up Climeworks se proposait de piéger le CO₂. Vite valorisée à 1 milliard de dollars, elle a été imitée par bien d’autres. Cette technologie n’a pas tenu ses promesses, et, aujourd’hui, beaucoup d’entreprises et de particuliers pourraient s’estimer floués, observe Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
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Article disponible en intégralité ici : « Les entreprises de capture du CO₂ dans l’air émettent plus de carbone qu’elles n’en éliminent »
Publié le 21 mai 2025, par / Crédit photo : HALLDOR KOLBEINS - AFP
Cette info en bref :
Les technologies de capture de CO₂ dans l’air, comme celle de Climeworks, tiennent peu leurs promesses. Elles sont coûteuses en énergie, peu efficaces, et parfois contre-productives. Le modèle inquiète sur les plans écologique, économique et juridique :
Climeworks annonçait capter 1% des émissions mondiales d’ici 2025. En réalité : 105 tonnes captées en 2024
L'entreprise émet 1 700 tonnes de CO₂/an, plus qu’elle n’en retire
Plus de 150 start-ups actives dans le secteur, souvent peu transparentes
Les procédés exigent énormément d’énergie
De nombreux crédits carbone déjà vendus à des entreprises pourraient être contestés
Risques de greenwashing, d’abus de financements publics et de litiges
Un système comparé à une "pyramide de Ponzi climatique"