Elle est loin l’époque où la direction de Saverglass excluait tout risque de plan social. Nous étions alors en novembre 2024 et la conjoncture économique avait amené le géant du verre de luxe à proposer, quelques semaines plus tôt, une baisse des salaires le temps de passer un mauvais cap.
Un an plus tard, le 27 octobre 2025, la Dreets (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) a validé le projet de plan social présenté par la direction de Saverglass, appartenant au groupe australien Orora. Le couperet est tombé net, sans fioriture et sans pitié : 112 suppressions de postes pour l’usine Saverglass du Havre.
«On a reçu cette décision par courrier, comme la direction. 112 sur les 139 annoncés au printemps, cela fait quand même très mal», accuse le coup Dimitri Grenier de la CGT. Il poursuit : «C’est hallucinant, les risques psychosociaux n’ont même pas été pris en compte!» La direction avait annoncé en juin 2025 qu’il y aurait moins de suppressions de postes que les 139 initialement avancés.
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